La taxe de circulation est une charge annuelle pour les propriétaires de voitures en Belgique. Son montant dépend de plusieurs facteurs, notamment la puissance du moteur, les émissions de CO₂ et la réglementation régionale.

De plus, la puissance fiscale, Euronorm, votre région et le poids de votre voiture jouent un rôle important dans le calcul.

Mais combien devez-vous exactement payer ? En 2025, de nouvelles règles entreront en vigueur pour les véhicules électriques et hybrides, ce qui entraînera la suppression de certains avantages fiscaux tandis que d’autres seront maintenus.

Dans cet article, nous vous expliquons comment est calculée la taxe de circulation, quelles sont les modifications prévues pour 2025 et quelles options vous pouvez envisager pour réduire vos coûts.

La taxe de circulation est un impôt annuel obligatoire en Belgique qui permet d’utiliser un véhicule sur la voie publique.

Le montant varie en fonction de la région (Flandre, Bruxelles ou Wallonie) et est calculé selon plusieurs critères, notamment la puissance du moteur, les émissions de CO₂ et le type de véhicule.

En plus de la taxe de circulation standard, d’autres taxes peuvent s’appliquer, comme la taxe de mise en circulation (BIV), qui est due lors de la première immatriculation d’un véhicule.

La taxe de circulation s’applique à la plupart des véhicules motorisés circulant sur la voie publique. Cela inclut :

• Les voitures particulières (essence, diesel, hybrides et électriques).
• Les véhicules utilitaires légers et les minibus.
• Les motos et cyclomoteurs.
• Les remorques et camping-cars (au-delà d’une certaine masse).
• Les taxis et véhicules à usage mixte.
• Les véhicules d’entreprise et les voitures en leasing.

Certains véhicules, comme les voitures de collection et les camping-cars, sont soumis à une taxe forfaitaire.

D’autres types de véhicules peuvent bénéficier d’exonérations ou de réductions, comme les véhicules électriques ou hybride ou ceux utilisés par des personnes à mobilité réduite.

L’administration fiscale flamande (VLABEL) est responsable de la perception de la taxe de circulation en Flandre. À Bruxelles et en Wallonie, cette mission est assurée par le SPF Finances ou les administrations fiscales régionales. Ces organismes calculent et prélèvent la taxe de circulation annuelle, envoient les avis d’imposition et déterminent si un véhicule est éligible à une exonération ou une réduction.

Le paiement doit être effectué dans les délais impartis. Un retard peut entraîner une amende ou une majoration du montant initial.

Le calcul de la taxe de circulation en Belgique dépend de plusieurs paramètres. La Flandre, Bruxelles et la Wallonie appliquent des méthodes différentes, mais les principaux facteurs pris en compte sont :

La puissance fiscale influence en Belgique le montant de la taxe de circulation, la taxe de mise en circulation (BIV) et même la prime d’assurance.

Elle est calculée sur base de la cylindrée du moteur : plus le nombre de chevaux fiscaux est élevé, plus les taxes augmentent. En Flandre, les émissions de CO₂ sont également prises en compte, tandis que Bruxelles et la Wallonie appliquent une autre méthode de calcul.

La puissance fiscale (chevaux fiscaux) est obtenue en divisant la cylindrée du moteur (cm³) par 200. Par exemple, un moteur de 2000 cm³ aura une puissance fiscale de 10 chevaux.

En Flandre, la taxe est aussi modulée en fonction des émissions de CO₂ et du type de carburant, permettant aux véhicules plus écologiques de bénéficier d’une réduction fiscale.

Les véhicules émettant plus de CO₂ sont soumis à une taxation plus élevée. La norme Euro, qui définit le niveau de pollution d’un véhicule, est également un critère clé dans le calcul.
Les voitures électriques bénéficient actuellement d’une exonération ou d’une réduction significative de la taxe de circulation dans certaines régions.

Les voitures plus anciennes sont généralement soumises à une taxe plus élevée. De plus, les véhicules utilitaires légers et les voitures en leasing sont taxés selon d’autres grilles tarifaires que les voitures particulières.

Le système fiscal automobile en Belgique varie selon les régions. Les règles appliquées à Bruxelles et en Wallonie diffèrent de celles en vigueur en Flandre, rendant parfois la compréhension de la taxe de circulation plus complexe.

La taxe de circulation en Belgique est révisée chaque année, ce qui signifie que les tarifs et les réglementations pour les différentes catégories de véhicules sont régulièrement ajustés.

En 2025, plusieurs modifications importantes entrent en vigueur, notamment pour les véhicules hybrides et électriques. Voici un aperçu des changements à prévoir selon le type de véhicule.

Les avantages fiscaux pour les voitures électriques et hybrides évoluent en 2025. Alors que les véhicules hybrides étaient auparavant totalement exonérés de la taxe de circulation, certaines régions introduisent désormais de nouvelles taxes. Cela impactera directement le coût annuel pour les propriétaires de ces véhicules.

Depuis 2025, les hybrides rechargeables en Flandre bénéficient de moins d’avantages fiscaux. Seuls les modèles affichant une faible émission de CO₂ conservent un taux réduit pour la BIV et la taxe de circulation. Les hybrides avec une émission de CO₂ plus élevée sont désormais taxés presque au même niveau que les voitures essence et diesel.

À Bruxelles et en Wallonie, les véhicules hybrides restent pour l’instant fiscalement avantageux, avec des réductions sur la BIV et la taxe de circulation, en particulier pour les modèles affichant une faible émission de CO₂.

Attention : certains hybrides rechargeables plus lourds, comme les véhicules utilitaires légers, peuvent être soumis à un autre régime fiscal, ce qui peut représenter un avantage ou un inconvénient selon la région où vous immatriculez votre véhicule.

En Flandre, la taxe de circulation pour les voitures essence et diesel est calculée en fonction de plusieurs critères :

• La puissance : exprimée en chevaux fiscaux (CV).
• Les émissions de CO₂ : plus elles sont élevées, plus la taxe est importante.
• La norme Euro : les voitures modernes et plus respectueuses de l’environnement bénéficient d’une taxe réduite.

Consultez le site officiel du gouvernement flamand pour obtenir un aperçu détaillé des tarifs en vigueur.

Les véhicules utilitaires légers et les remorques sont soumis à des règles spécifiques :

• Véhicules utilitaires légers (jusqu’à 3,5 tonnes) : un montant fixe est appliqué en fonction de la charge utile.
• Remorques de plus de 750 kg : elles sont soumises à une taxe annuelle basée sur leur masse maximale autorisée (MMA).

Ces catégories de véhicules peuvent parfois bénéficier de réductions selon leur usage spécifique et leur impact environnemental.

Exception pour les camping-cars: En Flandre, la taxe de circulation des camping-cars est calculée en fonction de leur masse maximale autorisée (MMA). Dans certains cas, ces véhicules peuvent bénéficier de tarifs réduits. Il est recommandé de vérifier la réglementation en vigueur pour voir si votre véhicule est éligible à ces avantages fiscaux.

Comme mentionné précédemment, la taxe de circulation est perçue annuellement par VLABEL (l’Administration fiscale flamande) ou par les services fiscaux régionaux en Bruxelles et Wallonie. Mais quand exactement faut-il la payer ?

Dès l’immatriculation d’un véhicule auprès de la DIV (Direction pour l’Immatriculation des Véhicules), la taxe de circulation devient due, que ce soit pour un véhicule neuf ou d’occasion.

• Une fois le véhicule immatriculé, un avis d’imposition est envoyé par l’administration fiscale.
• Le propriétaire dispose d’environ deux mois pour effectuer le premier paiement.
• Par la suite, le paiement se fait chaque année, tant que le véhicule reste immatriculé.

Dans le cas des voitures en leasing, la société de leasing prend généralement en charge le paiement des taxes et de l’assurance, selon les termes du contrat.

La taxe de circulation continue de s’appliquer tant que le véhicule reste immatriculé. Lorsqu’un nouveau propriétaire inscrit le véhicule à son nom, il reçoit un nouvel avis d’imposition après l’immatriculation.

Par exemple : si vous achetez une voiture d’occasion en mai 2025, vous recevrez un avis d’imposition dans les deux mois suivant l’immatriculation.

En cas de vente à un particulier, c’est le nouvel acheteur qui reprend la responsabilité du paiement de la taxe de circulation. En revanche, si le véhicule est exporté ou radié auprès de la DIV, la taxe cesse automatiquement dès que l’immatriculation est officiellement annulée.

Pour éviter tout paiement supplémentaire, il est essentiel de procéder à la radiation officielle de la plaque d’immatriculation auprès de la DIV, garantissant ainsi que plus aucune taxe ne soit due.

Bien que la taxe de circulation soit une charge annuelle inévitable, il existe des stratégies pour en limiter le coût. En choisissant intelligemment votre véhicule ou en optant pour des formes d’immatriculation spécifiques, vous pouvez réduire vos dépenses annuelles.

Un véhicule avec une cylindrée plus petite et des émissions de CO₂ réduites entraîne automatiquement une taxe de circulation plus basse ainsi qu’une consommation de carburant plus économique. Puisque la puissance fiscale influence fortement le montant de votre taxe, il est judicieux d’opter pour un modèle qui obtient un score avantageux à ce niveau. Cela permet non seulement de réduire la fiscalité automobile, mais aussi d’économiser sur les coûts de carburant.

Pour les indépendants et certains particuliers, l’immatriculation en tant que véhicule utilitaire léger peut être fiscalement avantageuse, avec une taxe de circulation réduite. Cela s’applique aux fourgonnettes ainsi qu’à certains SUV répondant aux critères techniques requis, tels qu’un volume de chargement suffisant et l’absence de sièges passagers arrière.

De plus, les plaques temporaires peuvent être utiles pour les véhicules importés ou ceux utilisés seulement une partie de l’année, comme une voiture de sport destinée aux trajets estivaux. Cette solution permet parfois de reporter ou d’éviter certaines taxes.

Certaines exemptions et réductions existent également. En Flandre, les personnes en situation de handicap, les véhicules plus anciens et certains modèles fonctionnant avec des carburants alternatifs peuvent bénéficier d’une exonération ou d’une réduction de la taxe de circulation annuelle.

Dans certains cas, les indépendants et les entreprises peuvent également profiter d’avantages fiscaux, selon l’usage et l’immatriculation du véhicule.

Pour éviter les mauvaises surprises et prendre une décision éclairée, il est recommandé d’effectuer une simulation sur le site du Service Public des Finances ou via les autorités fiscales régionales. Cela vous permettra d’anticiper le montant exact de la taxe de circulation et d’identifier les opportunités de réduction de coûts disponibles.

En plus de la taxe de circulation annuelle à laquelle chaque propriétaire de véhicule doit faire face, il est également nécessaire de payer la taxe de mise en circulation (BIV). En résumé, il s’agit d’une taxe unique que vous devez régler lorsque vous immatriculez un véhicule à votre nom pour la première fois en Belgique. Cette obligation s’applique aussi bien aux voitures neuves qu’aux voitures d’occasion qui prennent la route sous votre propriété pour la première fois !

En Flandre, le montant de cette taxe est déterminé en fonction de plusieurs critères liés aux caractéristiques du véhicule. Le système est conçu pour tenir compte à la fois de l’impact environnemental et des spécifications techniques, ce qui permet un calcul en adéquation avec la charge réelle que votre voiture représente pour l’environnement.

En Wallonie, une réforme de la taxe de mise en circulation (BIV) est prévue à partir du 1er juillet 2025. Cette nouvelle méthode de calcul combinera les émissions de CO₂, le poids et la puissance du véhicule pour déterminer le montant à payer. L’objectif de cette réforme est clair : inciter les conducteurs à choisir des voitures plus légères, moins puissantes et plus respectueuses de l’environnement.

Cependant, la taxe de circulation annuelle restera inchangée. La nouvelle règle sur la BIV s’appliquera uniquement aux véhicules immatriculés à partir de la date d’entrée en vigueur de la réforme (source : wallonie.be).

La taxe de circulation en Belgique reste un élément clé du coût total de possession d’un véhicule. Avec les changements prévus en 2025, il est essentiel pour les conducteurs de bien comprendre leurs obligations fiscales. Les véhicules entièrement électriques bénéficient toujours d’une exonération, mais les avantages fiscaux pour les hybrides disparaissent progressivement. Par ailleurs, les émissions de CO₂ et les chevaux fiscaux continuent de jouer un rôle central dans le calcul de la taxe de circulation.

Les véhicules entièrement électriques bénéficient toujours d’une exonération, mais les avantages fiscaux pour les hybrides disparaissent progressivement. Par ailleurs, les émissions de CO₂ et les chevaux fiscaux continuent de jouer un rôle central dans le calcul de la taxe de circulation.

L’avenir de cette taxation demeure incertain. La Flandre introduira-t-elle un forfait minimum pour les voitures électriques ? La Wallonie et Bruxelles maintiendront-elles leurs avantages fiscaux ? Une chose est sûre : l’accent mis sur la mobilité durable ne fera que croître, et la taxe de circulation restera un levier important dans cette transition.

Comment éviter les mauvaises surprises ? Optez pour un véhicule à faibles émissions, renseignez-vous sur les formes d’immatriculation alternatives, et effectuez une simulation avant d’acheter votre voiture. Cela vous aidera à limiter les frais inattendus et à mieux maîtriser votre budget automobile.